Accueil / Actualité / Detail

Sentiment d’appartenance à l’Europe

Journée pour susciter la réflexion auprès des étudiants

Six hautes écoles (IHECS, EPHEC, HE F. Ferrer, HELB, Condorcet, HE2B) se sont rendu compte que, malgré une expérience Erasmus+, le sentiment d’appartenance de leurs étudiants à l’Europe n’était pas rencontré.

Partant de ce constat, ces 6 hautes écoles se sont associées pour organiser une journée de réflexion pour leurs étudiants sur ce qui fonde et compose leur sentiment d’appartenance.

Retour sur cette expérience avec Anne-Cécile Voisin, Chargée de projets internationaux à l’IHECS

Quelles sont ont été les principales animations lors de cette journée ?

La journée était divisée en différents axes.

Nous avons d’abord voulu travailler sur les clichés que l’on pouvait avoir sur un pays ou une nationalité sans spécialement les connaître. Après tout, ne sommes-nous pas tous Européens ? Est-ce nécessaire de mettre des étiquettes ? Pour cela, nous avons décidé de partir de situations très simples. Nous avons demandé aux étudiants, sur seule base de l’observation, de porter un jugement sur les personnes dans la salle. Sans parler, ils devaient trouver quelqu’un qui « avait l’air » d’être musicien, d’aimer voyager,… Cette démarche est absurde, étant donné qu’ils n’avaient même pas pris le temps de parler et de découvrir la personne. Et c’est bien cela nous voulions leur montrer.

Le deuxième axe portait sur l’interculturalité. Des experts étrangers ont été invités, grâce à la mobilité du personnel Erasmus+, pour différents exposés : comment agir/réagir face à d’autres cultures, que mettre en place pour tirer le meilleur d’une expérience Erasmus+, quelle est la valeur ajoutée d’une telle expérience.

Le troisième axe consistait à dédramatiser le fait de partir durant plusieurs mois, dans une autre culture, un pays inconnu.

L’activité phare de la journée a été une animation d’une heure de la Ligue d’improvisation. Les étudiants ont notamment pu eux-mêmes proposer des thèmes. Cela a permis de passer par le rire  pour aborder les choses sous un autre angle et dédramatiser certaines peurs liées au départ à l’étranger.

Toutes ces activités ont replacé l’expérience Erasmus+ dans un cadre plus large : les étudiants se sont rendu compte de l’importance de leur état d’esprit pour une expérience Erasmus+ réussie.

Que retenez-vous de cette expérience ?

Tout d’abord, le fait qu’il s’agisse d’un projet porté en commun par 6 hautes écoles, parties du même constat, et qui ont souhaité apporté une réponse commune.

Ensuite et surtout, le moment d’échange et de réflexion, très interactif, que nous avons pu avoir grâce aux différentes animations, en particulier via la Ligue d’improvisation. C’était une autre façon de faire passer des messages, une autre forme de dialogue avec les étudiants.

Au niveau des hautes écoles organisatrices, cela a mis l’accent sur l’importance d’encore mieux accompagner les étudiants dans leur réflexion, avant leur départ en Erasmus+, afin qu’ils tirent le meilleur de leur expérience. C’est également très gratifiant pour nous de pouvoir partager ce type d’échanges avec eux.