Aller chercher ailleurs des réponses concrètes
La Ministre Schyns, ministre de l'Education, a souligné l’originalité d’aller à l’extérieur de l’école, pour enrichir ses pratiques, les ancrer dans son temps, en partant de pratiques de terrain existantes.
2 exemples concrets, identifiés par le projet Erasmus+, ont été cités par la Ministre :
- aux Pays-Bas, le professeur donne des devoirs supplémentaires différents selon les besoins de l’élève : la différenciation se fait donc également en dehors de la classe ;
- au Royaume-Uni, les élèves ont la possibilité de faire, sur une base volontaire, des exercices d’entrainement adaptés et un espace de soutien scolaire est proposé 20 minutes avant et après les cours.
M. Didier Leturcq, Directeur général adjoint du Service Général, a valorisé cette attitude pro-active des écoles d’aller chercher ailleurs des idées sur des questions communes, donnant ainsi une dimension très concrète à l’Europe au sein de ces écoles.
34 bonnes pratiques directement mises en œuvre
Sur base des résultats PISA de ces dernières années, 3 pays ont été choisis par le consortium pour réaliser les visites d’études Erasmus+: les Pays-Bas, où l’élève est au centre des apprentissages ; le Royaume-Uni, où l’enseignement frontal a été abandonné ; l’Italie pour l’enseignement inclusif et la pédagogie différenciée.
Grâce à une grille d’observation commune, le projet a permis d’identifier et de partager plus de 30 bonnes pratiques autour du thème de la remédiation : agencement de la classe, dispositif d’accrochage scolaire, mindmapping, réglette de couleur teintée pour faciliter la concentration et la lecture, apprentissage collaboratif, pédagogie par le projet, optimisation du temps, autoévaluation par macarons de couleur, intelligences multiples, multiplicité des sources d’information, guichet de soutien scolaire, renforcement positif, …
Ces pratiques ont été expérimentées en classe, le feed-back des élèves a été recueilli, et les fiches de bonnes pratiques ont ensuite adaptées. Un module de formation, synthétisant tous ces apprentissages, a été élaboré et diffusé lors de journées pédagogiques et via le Centre d’Autoformation et de Formation continuée de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Des pratiques accessibles à tous !
Autre point fort, le consortium a montré une réelle volonté de partager les acquis du projet : site web reprenant les bonnes pratiques, rapport envoyé au pouvoir politique, logo spécial pour le projet Erasmus+, grandes affiches sur le projet et les bonnes pratiques, présentation lors de différents évènements et aux nouveaux enseignants du réseau, articles dans la presse, diffusion de cartes postales sur le projet dans les établissements scolaires du réseau. Vous souhaitez découvrir ces pratiques ? Foncez !