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Interview

Rencontre avec la Ministre de l'Education à l'occasion de la clôture du consortium Erasmus+ de la FW-B.

Le 12 mai dernier,  le Service général de l’Enseignement organisé par la FWB a tenu sa séance de clôture du consortium Erasmus+ qu’il a mené sur la remédiation. A cette occasion, la Ministre de l'Education, Marie-Martine Schyns a accordé une interview à l’Agence.  

Quels sont, selon vous, les points forts du projet Erasmus+ qui a été mené par le Service général de l'enseignement organisé par la Communauté française sur la remédiation ?  

La composition du consortium a amené des écoles à collaborer activement. Cela constitue un maillage positif dans le réseau W-B E, puisque ce travail a renforcé le sentiment d'appartenance à Wallonie-Bruxelles Enseignement, mais aussi et surtout le sentiment d'appartenance des enseignants à l'Europe.

Par ailleurs, la diffusion des fiches se fait de manière optimale, par le biais du site web de WBE et des chefs d'établissement qui ont été informés à plusieurs reprises. Disponibles pour tous, certaines fiches vont d’ailleurs être traduites en anglais, pour une diffusion plus large.

Bien que clôturé, le projet continue de vivre au travers du module de formation et du recueil de bonnes pratiques, auquel seront ajoutées dans les mois à venir les bonnes pratiques existant dans nos écoles. Parallèlement au projet, une cellule européenne s'est créée au sein du Service général de l'enseignement organisé par la FWB. Elle est à la disposition des chefs d'établissement et les soutient dans leurs projets européens.  

Et de manière générale pour les projets Erasmus+ ?  

L'inspiration de bonnes pratiques venues d'autres  pays européens a permis et permet aux enseignants de se renouveler, de se ressourcer et de repartir avec encore plus de créativité. Leur sentiment d'appartenance à l'Europe se trouve renforcé et des liens se créent dans le monde enseignant par-delà les frontières.  

Le Pacte pour un enseignement d’excellence aborde-t-il la mobilité et la coopération européenne ? Si oui, qu’est-ce qui est prévu?  

Il est prévu, dans le cadre de l’axe visant à « Faire du parcours qualifiant une filière d’excellence », en particulier dans la mise en œuvre de la CPU (Certification par unité), que le jeune obtienne au terme de son parcours un « Passeport CPU » de type Europass, faisant état de ses compétences (certificats,  stages, etc.). Cela a pour but de faciliter son insertion professionnelle, la poursuite de ses études - dans le cadre des politiques de Lifelong Learning - ou encore, une plus grande mobilité européenne.

Il faut savoir que le Pacte s’inscrit dans les dynamiques européennes de réformes éducatives. Il s’est construit sur des modèles européens et a un regard porté vers l’Europe. Le processus du Pacte (du diagnostic initial à l’avis final) a été suivi par un comité d’accompagnement incluant des représentants de la Commission européenne.  

Y-a-t-il des aspects ou thématiques où la mobilité et la coopération européenne représenteraient un vrai plus pour les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles ?  

La mobilité et la coopération constituent potentiellement un « plus » pour de nombreux domaines, mais je citerais ici les plateformes collaboratives, l'enseignement inclusif, la gestion des ressources humaines au niveau des cadres (chefs d'établissement), ... 

La mobilité et la coopération européenne sont autant bénéfiques pour les enseignants que pour les élèves notamment grâce aux plateformes collaboratives, les stages en entreprise, les échanges de pratiques, l’aspect interculturel, la gestion de l’autonomie, …  

Quel serait, selon vous, la manière d’encourager et soutenir les écoles de mener ce type de projets ?  

Nous allons continuer de soutenir et d’encourager la cellule européenne dans ses actions afin de lui permettre de prospérer en leur facilitant les démarches administratives qui incomberaient normalement aux établissements scolaires. D’ailleurs, des organismes intermédiaires sont déjà en place pour réaliser ce travail.