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Enseignement supérieur

La mobilité internationale de crédit n’attend que vous !

Le 18 octobre, l’AEF-Europe et l’ARES ont organisé une journée consacrée aux actions Erasmus + dimension internationale dans l’enseignement supérieur.

Les participants ont eu l’occasion d’entendre des interventions de l’Agence exécutive sur les Masters conjoints Erasmus Mundus et les projets de renforcement des capacités, mais également sur l’action de mobilité internationale de crédit, gérée par l’AEF-Europe.

Onze établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles mènent actuellement un projet de mobilité internationale de crédit. Soit 1 établissement sur 4 si l’on compare aux 39 établissements menant un projet de mobilité Erasmus + pays Programme.

Au-delà de l’ouverture aux pays Partenaires, quelques aspects à mettre en avant: 

  • Les différences avec la mobilité Erasmus + pays Programme ? Reflet de la politique extérieure de l’UE, la mobilité internationale de crédit a des enveloppes budgétaires spécifiques par zone géographique. L’établissement bénéficiaire reçoit une subvention pour les participants IN et OUT, et doit donc gérer les contrats de ces 2 types de mobilité. Une stratégie claire doit être développée et fera l’objet d’une évaluation qualitative, condition pour le financement. Enfin, cette action permet toutes les formes de mobilité, mis à part les stages pour les étudiants.
  • L’implication du partenaire dans la rédaction de la candidature est la garantie de la qualité du projet : les intérêts communs doivent clairement ressortir. C’est d’autant plus vrai que la subvention attribuée concerne les participants IN et OUT.
  • Pourquoi se lancer ? En plus du soutien financier non négligeable offert aux participants, le processus de rédaction de la candidature permet de structurer et de mobiliser une équipe autour du projet, donnant de la visibilité en interne à l’ouverture internationale.
  • Les visas : un frein ? L’Office des étrangers organise un « university tour » et propose de rencontrer les établissements d’enseignement supérieur, chez eux, afin de répondre aux éventuelles questions soulevées à cet égard. Cette rencontre permet d’anticiper certains problèmes.Bonne pratique : la réalisation de vade-mecums sur les questions de visas par certains établissements.

La journée a également permis de situer les actions de mobilité, dans une perspective plus large, à savoir les stratégies d’internationalisation des établissements d’enseignement supérieur.

L’internationalisation est un processus de changement au service de la qualité de l’enseignement et englobe toutes les missions des établissements. La mobilité n’en est qu’un volet. Même si certains dénominateurs communs sont souhaitables, les stratégies d’internationalisation reflètent la diversité des réalités rencontrées par les établissements.