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Erasmus+ ou comment motiver ses élèves pour les apprentissages

L’Institut de l’Assomption reçoit son partenaire français dans le cadre du projet ‘Entreprendre à l’international’ consacré à la création de mini-entreprises

Du 13 au 19 février passé, l’Institut de l’Assomption a reçu son partenaire français dans le cadre du projet Erasmus+ ‘Entreprendre à l’international’ consacré à la création de mini-entreprises. Réunissant des élèves belges et français de 5ième secondaire, section sciences économiques, ce partenariat est un bel exemple de pédagogie par le projet.  

Une application concrète et encadrée du cours 

Les élèves ont créé et travaillé sur toutes les composantes d’une mini-entreprise: réalisation d’une étude de marché, prise de contact avec un fournisseur, vente des produits, gestion des aspects financiers, création d’un logo et d’un slogan, mise en œuvre d’une campagne publicitaire, présence sur les réseaux sociaux  et dans la presse (prix du meilleur communiqué de presse dans Le Soir pour l’une des équipes). Des visites d’entreprises, Airbus et une pépinière d’entreprise en France, Stella Artois en Belgique, ont également permis de compléter cet apprentissage.  

Les mini-entreprises ont été établies sous la forme d’un siège social en Belgique avec une filiale en France, ouvrant les élèves à la réalité du commerce international.  

Apprendre à parler en public

Lors de la rencontre à Bruxelles, les élèves ont présenté leurs mini-entreprises devant les classes de 2ième secondaire réunies lors d’un concours « 10 minutes pour convaincre ». Très professionnels, les entrepreneurs en herbe ont présenté leurs équipes, le produit, les ventes réalisées ainsi que les aspects marketing du projet.  L’occasion de travailler le contenu des présentations, les supports, l’expression ou encore la force de persuasion.  

Point culminant de cette semaine, les équipes ont participé au Congrès des mini-entreprises à Louvain-la-Neuve, rassemblant plus de 600 élèves.  

Travailler en équipe multiculturelle

Les élèves belges et français ont dû apprendre à travailler ensemble, à se faire confiance, au travers de toute une série d’activités liées à la thématique du projet : présentations vidéo d’une entreprise locale aux élèves de l’autre école, jeu de simulation d’entreprise et gestion de leurs mini-entreprises.  

Des liens se sont tissés, notamment grâce à l’accueil des élèves en famille lors des rencontres chez le partenaire, et les élèves se sont ouverts aux différences de systèmes scolaires ou de modes de communication.  

Etre acteur de son apprentissage

Proactifs, cherchant les informations, créant de leur propre initiative des vidéos promotionnelles de leurs produits, les élèves ont pris un réel plaisir à travailler grâce au projet. Ils ont fait preuve d’autonomie, avec une réelle volonté de mener à bien le projet.  

Prendre confiance en soi   

« Au tout début du projet, nous avons été voir d’autres assemblées générales de mini-entreprises. Mes élèves étaient assez impressionnés et ne se sentaient pas capables de faire la même chose. Un an plus tard, ce sont eux qui sont devant plusieurs dizaines d’autres élèves à présenter leurs mini-entreprises, qui plus est, dans le cadre d’un projet européen », nous explique Aurélie de Hults, coordinatrice du projet à l’Institut de l’Assomption.  

Belle preuve de réussite : plusieurs élèves ont voulu rejoindre la filière de sciences économiques pour pouvoir participer au partenariat Erasmus+.   

Le secret d’un tel succès? « Pour moi, l’essentiel est de faire confiance aux élèves. Ensuite, il ne faut pas faire les choses à leur place : les élèves doivent être acteurs de leur projet. Quand ils viennent me demander mon avis sur différents choix qui s’offrent à eux pour leur projet de mini-entreprise et qu’en fin de compte, ils décident encore autre chose, j’en suis heureuse, car c’est une preuve d’autonomie ».  

Envie d’en savoir plus ? Consultez le site internet de l’Institut de l’Assomption.