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Mobilité internationale de crédits

Des projets aux effets démultiplicateurs !

Dès 2015, l’Université de Namur (UNamur) s’est lancée dans des projets de mobilité internationale de crédits sous Erasmus+. Ces projets permettent d’envoyer et d’accueillir des étudiants et des enseignants/chercheurs en mobilité, à l’échelle internationale. Retour sur les principaux points forts de ce type de mobilité avec Henrich Brunke, coordonnateur Erasmus+ à l’Université de Namur.

Des projets qui font vivre des partenariats à l’international

« Nous étions déjà convaincus par l’Erasmus+ classique et nous voulions l’élargir à la mobilité hors Europe, et surtout, faire vivre et intensifier nos collaborations avec nos partenaires hors Europe. Nous avons commencé par cibler 4 partenaires de 4 pays différents : Colombie, Liban, Philippines et Vietnam. Ces partenaires étaient importants pour nous mais notre collaboration avec eux était sous-exploitée. La mobilité internationale de crédit a été un vrai plus pour relancer celle-ci ».

Des enseignants stimulés et des nouveaux projets lancés

« Un autre volet de cette action qui nous paraît particulièrement intéressant est la collaboration entre enseignants/chercheurs. Les mobilités Erasmus+ permettent à nos enseignants/chercheurs de travailler directement avec leurs homologues à l’étranger, d’échanger des idées, d’avoir accès aux données sur place et de démarrer des projets de recherche communs. Tout cela change le regard de nos enseignants sur la mobilité. Ils y voient une réelle plus-value ainsi que les possibilités d’échange qu’elle permet, surtout parce qu’une rencontre personnelle avec un collaborateur ’ face-to-face’ est souvent plus efficace qu’un échange de 20 courriels…».

L’internationalisation, à tous les niveaux

« Ces nouveaux projets de collaboration et de partenariats amènent une réelle internationalisation de l’UNamur. Celle-ci est également présente sur le campus par la présence d’étudiants et de chercheurs venant du monde entier. Ceux-ci peuvent suivre des spécialisations parfois non disponibles dans leur pays et leur CV s’internationalise.  Les étudiants de l’UNamur en bénéficient aussi via les enseignants internationaux que nous recevons. Ils leur offrent une autre approche de l’enseignement (style ou technique) et un autre point de vue sur la matière ».

Intégration et choc culturel : un vrai travail d’accompagnement

« Pour beaucoup d’étudiants internationaux qui viennent chez nous via le programme de mobilité internationale de crédits Erasmus+ il s’agit d’une première expérience à l’étranger. Pour que leur intégration se passe au mieux, nous organisons 2 semaines d’orientation et leur proposons un accompagnement individuel pour régler des aspects plus pratiques de leur séjour. Les deux semaines d’orientation combinent des cours de français ou d’anglais, des activités culturelles et on aborde également des aspects plus administratifs ou sociaux. Cela permet de régler toute une série de questions avant le début des cours. Nous organisons aussi des excursions deux fois par an. Nous sommes une petite université et cela a l’avantage de permettre une meilleure intégration de nos étudiants internationaux sur le campus.  Nous collaborons aussi avec le réseau ‘Erasmus Student Network’ qui organise toute une série d’activités pour les étudiants Erasmus+ ».

Des projets exigeants, un financement moteur

« La mobilité internationale de crédit est une nouvelle action pour nous. Sur la question des visas, il faut s’y prendre tôt et la procédure change selon les pays. Pour les assurances, il faut rassembler toute une série de documents et faire le lien au niveau de la langue avec les mutuelles. Tout cela demande du travail. Mais il faut reconnaître que le budget alloué pour financer ces mobilités internationales est un vrai plus ».

Et pour la suite ?

« Quand nous nous sommes lancés, il y a 3 ans, nous avons ciblé 4 partenaires pour faire vivre nos collaborations. Maintenant, nous en sommes à 9, avec une grande diversité géographique. Ces nouveaux partenariats ont surtout été créés via des enseignants qui ont eu des contacts dans des conférences ou via des réseaux de recherche.».

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