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Vers une fonction de « référent mobilité » dans les écoles?

Le Centre de Coordination de Gestion des Programmes européens est partenaire du projet Erasmus+, Quake.

 

Objectif des échanges ? Définir un parcours de formation et un profil de fonction d’un « référent mobilité », personne ressource, au sein des établissements scolaires, pour la mise en œuvre des projets de mobilité Erasmus+. Rencontre.

Pourquoi définir un rôle de « référent mobilité » dans les établissements scolaires ?
Pour l’instant, lorsqu’une école de formation professionnelle souhaite envoyer ses jeunes faire un stage en entreprise à l’étranger, c’est souvent à l’initiative d’un enseignant ou d’un chef d’atelier, parfois un peu isolé dans ce rôle. La direction peut lui dégager des heures pour cela, mais pas nécessairement.

L’idée est de pouvoir introduire une nouvelle fonction au niveau des établissements. Cette personne  doit connaître le fonctionnement de l’école et les étapes d’un projet de mobilité : préparation des élèves, définition des acquis d’apprentissage, suivi des jeunes pendant la mobilité, reconnaissance et validation des compétences acquises au retour. Le référent agirait comme facilitateur et serait là pour guider l’équipe dans les démarches d’un projet de mobilité Erasmus+.

Le fait d’avoir un descriptif de fonction permet également de valoriser le travail réalisé par l’enseignant dans ce cadre. Un guide du « référent mobilité » a été rédigé.

Comment avez-vous travaillé avec vos partenaires européens ?

Nous avons construit le guide et avons ensuite expérimenté son contenu, tout au long du projet, avec les écoles partenaires. Le fait d’avoir des écoles très différentes, de plusieurs pays, et, avec ou sans expérience Erasmus+, nous a permis d’avoir un feed-back très riche. Le guide a un tronc commun européen et des annexes nationales, reprenant les informations et réalités propres à chaque pays. Par exemple, les possibilités de reconnaissance et la façon de définir les acquis d’apprentissage sont très différentes selon les pays.

Le guide consigne également des outils thématiques très concrets : comment communiquer sur la mobilité au niveau de l’équipe éducative, comment valoriser ce qui a été appris par les élèves et l’intégrer à un CV, comment mettre en avant tant les savoir-faire techniques que les compétences sociales acquis à l’étranger.

Que mettre en place pour que cette fonction puisse voir le jour ?

Pour que cette fonction existe au niveau des écoles, il faut l’appui de la direction et que la mobilité fasse partie du projet d’établissement. Que le pouvoir organisateur, le corps professoral et le conseil de participation soient derrière. Cela permet d’élargir les projets de mobilité, qui ne sont parfois proposés qu’à une filière professionnelle parce que le chef d’atelier de cette filière est actif dans Erasmus+, à d’autres filières. D’où l’importance de promouvoir la mobilité en interne et de sensibiliser les professeurs des autres sections.

Quelle va être la suite du projet ?

Nous comptons déjà utiliser ce guide pour les projets de mobilité menés par le CCG-PE. Il va être envoyé à tous les établissements en projet Erasmus+ avec le CCG-PE ainsi qu’aux inspecteurs et au pouvoir politique. Nous voudrions organiser une conférence de dissémination quand le projet sera terminé.

Le guide pourra également être utilisé pour organiser des ateliers sur certains aspects précis, par exemple, sur la promotion des projets de mobilité auprès de tous les partenaires de l’école : élèves, parents, équipe éducative, …

Nous remercions Madame Danièle Van Boxem et Monsieur Farid Gammar, du CCG-PE, d’avoir pris le temps de répondre à nos questions. La version finalisée du guide « référent mobilité » sera disponible cet été sur le site internet du projet Quake.

Vous travaillez dans la formation professionnelle et ne connaissez pas encore les possibilités offertes par les projets de mobilité Erasmus+ ? Allez-voir de quoi il s’agit !